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Maturin (Ch. Robert). Melmoth, l'homme errant, 1867

"le chant du cygne du roman noir" (Killen)

MATURIN (Ch. Robert). Melmoth, l'homme errant, traduit de l’anglais par Maria De Fos. Paris, Librairie internationale A. Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1867, in 8°, de 425pp., demi-basane brune époque, dos lisse à filets dorés, dos lég. passé sinon bon exemplaire.   

Edition originale rare de la traduction de Maria de Fos, seconde traduction après celle de Cohen parue dès 1821, soit un an seulement après la publication de "Melmoth the Wanderer" (1820). Baudelaire tenait la traduction de Cohen pour mauvaise et se proposa d’en écrire une autre pour le compte des éditeurs belges Lacroix et Verboeckhoven, mais finalement ces derniers firent réaliser la traduction par Maria de Fos en 1867. Elle est très bonne mais malheureusement assez abrégée. En réalité il faudra attendre la version publiée par J.J. Pauvert en 1954, pour avoir une bonne traduction complète. Melmoth représente l'apogée du roman noir, et en même temps selon Killen il "fut aussi le chant du cygne du roman noir", ayant poussé "les principes de l'école radcliffienne au delà des limites de l'absurde". Son influence sur le romantisme fut énorme, de Balzac à Nodier et même Banville, ainsi que Walter Scott. ¶  Oberlé n°34 "traduction de M.de Fos, qui est excellente..." - Pas dans Loliée - Killen roman terrifiant p.68 et sq.

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