Le plus extraordinaire ouvrage de Wilkins
WILKINS (John). Mathematicall magick, or the wonders that may be performed by mechanicall geometry.... concerning mechanicall powers, motions. Being one of the most easie, pleasant, usefull, (and yet most neglected) part of mathematicks... London, printed by M.F. for Sa. Gellibrand, 1648, pet. in 8°, de 7 ff. n.ch. 295pp., texte avec encadrement, très nbr. figures géométriques sur bois in t. et nbr. figures sur cuivre à pl. page, pl. basane brune époque, dos à filets dorés anciennement restauré, annotations anciennes en anglais en marge, qq. taches et rousseurs. ( ex-libris J.W. Mc Donald, et tampon ex-libris Fanch Guillemin, magicien) (v1).
Edition originale très rare du plus extraordinaire ouvrage de Wilkins, sorte de manifeste rédigé pour la Royal Society et décrivant toutes les réalisations mécaniques possibles aussi bien réelles qu'imaginaires. Dix ans plutôt il avait envisagé la possibilité d'un voyage dans la Lune, ici il aborde les moyens de cette réalisation, plus particulièrement à l'aide d'un chariot volant. Il traite de l'art du vol et décrit aussi un automate volant et différents autres types d'automates, mais aussi des véhicules, sous-marins, une vis sans fin, des fontaines perpétuelles et mouvements perpétuels, les effets extraordinaires des poulies et des engrenages, du vent, des forces magnétiques, des lampes perpétuelles, des gaz... Il évoque aussi les funambules et danseurs sur cordes. Cela fait de ce livre un des tous premiers traités en anglais de mécanique et physique amusante. Il impressionna fortement le jeune Newton, qui en reproduisit des passages dans son journal de collégien. ¶ "Much of Mathematical Magick discusses the operation of machines for raising water, such as those which Wilkins had in his garden at Wadham. In general, the book embodied the notion that the quality of human life could easily be improved through the application of experimental knowledge. This was an idea that many linked to the re-establishment of mankind's dominion over nature, which had been lost at the fall." Bennett & Mandelbrote Biblical Metaphors of Knowledge in Early Modern Europe, p. 62 - Wing W.2198 - Honeyman VII-3120 - DSB XIV.361-380.
